Jour 10 : Ankarana – Ambanja- Ankify

Nuit un peu agitée pour Patrice et plutôt bonne pour moi. Ce matin nous sommes d’attaque et l’épisode intestinal n’est plus qu’un mauvais souvenir. Après un déjeuner léger, nous reprenons la RN6 en direction d’Ankify qui sera notre étape du soir. Nous avons déjà fait la route dans l’autre sens, néanmoins, c’est toute la vie des malgaches que l’on découvre au fil des kilomètres et ce spectacle vivant coupe la monotonie de la route chaotique.

le long de la RN6
le long de la RN6
le long de la RN6
le long de la RN6
Arrêt dans des marchés colorés. Les gens sont le plus souvent souriants, mais peu acceptent les photos. Je me contente de vues d’ensemble et fais quelques portraits avec l’accord des intéressés.  Curiosité locale : tous les villages ont un mini monument représentant Madagascar et érigé pour célébrer la journée internationale de la femme (8 mars).
le long de la RN6
le long de la RN6

Manioc pilé pour faire le « ravitoto », plat traditionnel avec de la viande de porc

le long de la RN6
le long de la RN6
le long de la RN6

Rangement des poissons séchés

le long de la RN6

Boisson fraîche

le long de la RN6
le long de la RN6
le long de la RN6

Monument pour la journée de la femme

le long de la RN6

Un taxi brousse presque aussi large que le pont

le long de la RN6

Forêt d’arbres du voyageur

Arrêt au village d’Ambanja. Dans cette région, le climat est favorable à la culture des épices, il y a beaucoup d’eau, du soleil et peu de vent. Du coup, les paysans locaux sont un peu plus riches (il vaudrait mieux dire un peu moins pauvres) que ceux du nord et cela se perçoit dans les maisons, l’environnement des habitations et les véhicules plus nombreux et moins délabrés qu’ailleurs. Comme la région est plate, il y a également de très nombreux vélos et de cyclo-pousse qui ressemblent aux rickshaws indiens.

Ambanja
Ambanja
Ambanja
Ambanja
Ambanja
Ambanja

La petite ville d’Ambaja

Ambanja
Ambanja

Après un arrêt-restaurant pendant lequel nous dégustons de très bonnes crevettes créoles bien pimentées, nous partons faire une promenade à vélo, à travers une immense plantation de cacao, propriété d’un anglais. Nous sommes accompagnés par un jeune guide qui nous fait découvrir les différentes cultures

Ambanja - Ficus
Ambanja- à vélo

A vélo dans la plantation

Zonosaure

Un magnifique zonosaure à queue large

Trois variétés de cacao poussent ici : le criollo, le plus doux dont les cabosses sont rouges et rugueuses, le forastero aux cabosses lisses de couleur verte et le trinitario, un hybride dont les couleurs et les textures varient. Pour protéger les jeunes plants de cacao de l’ardeur du soleil, on les installe sous des bananiers pendant quelques années, avant de couper les bananiers lorsque les cacaoyers sont suffisamment résistants. Le propriétaire de la plantation a donné à son personnel l’autorisation de faire ses propres cultures. On trouve donc au milieu du cacao des lianes de vanille, du café, de l’ylang-ylang et des arbres à cannelle. En marchant en sandales dans les feuilles mortes nous dérangeons un leioheterodon malgache, joli serpent de bonne taille heureusement inoffensif. Après l’achat de quelques sachets d’épices, nous poursuivons notre périple à vélo sur la RN6. Nous nous amusons beaucoup à zigzaguer entre les vélos, les cyclo-pousse, les piétons, les zébus et les taxis-brousse.

Caméléon panthère
Leioheterodon malgache

Probable Leioheterodon malgache

Poivre

Poivre

Caméléon panthère

un autre caméléon panthère

Cacao

Cacaoyer rempli de cabosses de cacao

Cabosse de cacao

A l’intérieur de la cabosse de cacao, la pulpe qui entoure les fèves est bonne mais curieusement elle n’a absolument pas le goût du cacao

 Ylang-ylang

Fleur d’ylang-ylang

Zébu
Baies rouges

Les baies rouges, un « poivre »  très parfumé pour relever les poissons

Ambanja
Ambanja
Ambanja

Nous revenons à notre point de départ en fin d’après-midi et après une bonne bière fraîche partagée avec guide et chauffeur, nous reprenons la voiture à la nuit en direction de l’hôtel Baobab à Ankify. Heureusement qu’il n’y a qu’une vingtaine de kilomètres à parcourir car la conduite de nuit est particulièrement dangereuse car il y a toujours autant d’animaux, de piétons et de vélos qui se promènent dans l’obscurité totale et on découvre les trous dans la route lorsque l’on arrive dessus !

Bonne nuit au Baobab hôtel bercés par le bruit des vagues.

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