Jour 3 : Windhoek – Okonjima

Trajet du jour : de Windhoek vers Okahandja puis poursuite de la B1 en direction d’Otjiwarongo et bifurcation sur une piste à gauche de la route en direction d’Okonjima, une cinquantaine de kilomètres avant Otjiwarongo  (point rouge au nord de la carte à gauche de la B1).

Trajet Windhoek - Okonjima

Lever avec le jour après une bonne nuit. La chambre est grande mais assez impersonnelle avec une déco design-zen très mode mais un peu froide. Cela ne nous a pas empêché de très bien dormir. Au réveil j’épie les tisserins à tête rousse qui travaillent à la confection de nids dangereusement suspendus à l’extrémité des branches des arbres. Le balancement des branches et de leur future maison n’empêche pas ces industrieux de tresser les brindilles. Joli spectacle et également quelques photos sympas. Petit déjeuner à l’anglaise dans le bar de l’hôtel qui est également ouvert à la clientèle de l’extérieur.

Village Courtyard
Tisserin à tête rousse

Impatients de gagner le bush et de quitter la ville, nous ne nous éternisons pas et prenons vite la route après avoir fait quelques provisions dans un supermarket (réserve d’eau, biscuits, bananes, carnet et adaptateur pour les prises électriques).

Tisserin à tête rousse

Grande route goudronnée toute droite et en très bon état en direction du Nord (route B1). Paysage assez plat et sec. La route est bordée de propriétés closes dans lesquelles on aperçoit de grands troupeaux de bovins. Nombreux petits phacochères qui mangent sur le bord de la route. Petit arrêt à Okahandja, petite ville connue pour son marché au bois. C’est vraiment un marché pour touristes avec beaucoup d’objets sculptés en bois ou en pierre. Rien de bien folichon mais je trouve quand même un masque à mon goût (une tête assez simple avec une coiffe garnie de végétaux). Nous reprenons la B1 en direction d’Otjiwarango. Son côté rectiligne est assez monotone mais heureusement il y a beaucoup d’oiseaux et de nids dans les rares arbres, des termitières géantes, des phacochères, quelques antilopes et toujours des troupeaux de vaches.

route B1 vers Okongima
attention phacochères
notre 4X4
nids de tisserins
termitière
route vers Okonjima

48kms au sud d’Otjiwarango nous quittons la route principale en direction du lodge d’Okonjima. Piste en terre pendant 25 kms (une demi-heure). Premiers koudous au bord de la piste et panneaux « attention traversée de léopards » !

Piste vers Okonjima
Koudous
Piste vers Okonjima
piste vers Okonjima

Installation à l’Okonjima bush camp dans un superbe bungalow ouvert sur le bush. Ici, pas de voisin, les fenêtres en toile sont roulées (et uniquement descendues pour la nuit), nous sommes vraiment en pleine nature. Devant notre chambre nous avons un petit point d’eau pour les oiseaux et une réserve de graines à disposition pour les attirer. Ils ne se font pas prier et nous avons tout le loisir d’admirer de fort près de très nombreux oiseaux : Calao à bec rouge, Calao à bec jaune, Gonolek rouge et noir, Cordon bleu grenadin, Tisserins à tête rousse, pintades de Numidie, Astrild caille à lunette, Beaumarquet melba, Drongo brillant et autres espèces non identifiées. C’est un régal pour les yeux.

 Okonjima bush camp - notre bungalow
 Okonjima bush camp - notre bungalow
Beaumarquet melba
Pintades de Numidie
Gonolek rouge et noir
Cordon bleu grenadin
Drongo brillant

A 15 heures nous gagnons les parties communes, un immense salon-salle à manger ouvert sur un point d’eau qui attire de nombreux animaux (oryx, oiseaux, phacochères). Café et gâteaux en admirant le paysage avant de partir pour l’afternoon drive en direction de la fondation AfriCat qui a pour but de protéger les guépards et les léopards.

Okonjima bush camp - Oryx
Okonjima bush camp - Oryx

Visite de la clinique de la fondation où le dentiste est à l’œuvre (soins dentaires chez un guépard).

Nous poursuivons par un parc fermé qui accueille des guépards ne pouvant plus vivre en totale liberté (après blessure en général). L’espace est fort vaste, ils chassent pour se nourrir mais ils ne sont pas en liberté totale. Ce sont vraiment des bêtes magnifiques.

Nous finissons par le centre d’éducation sur les fauves réalisé par la fondation pour informer et éduquer les écoliers namibiens et les fermiers locaux. A noter que le toit de chaume est protégé par des barbelés entortillés avec des ampoules. Un peu étonnés nous demandons le pourquoi de cette curieuse installation : c’est pour éviter que les troupes de babouins ne détruisent complètement le toit !!

Projet Africat - dentiste
Projet Africat
Projet Africat
Projet Africat - entrée chez les guépards
Guépard
Guépard
Guépard
Guépard

Nous finissons la promenade par un sympathique verre de vin blanc dans le bush en admirant le soleil se coucher derrière les montagnes. Encore quelques antilopes, koudous et steenbok dont les grandes oreilles « nervurées » font penser à des feuilles. Le guide est très sympa ainsi que le couple de grecs qui nous accompagne. Avec la tombée de la nuit le froid devient mordant et Patrice qui est parti en chemise commence à se cailler. Repas à 19 heures (le rappel est battu par des joueurs de tam-tam) après un autre petit verre de blanc dégusté autour d’un bon feu de camp. Malgré le feu, la polaire est la bienvenue. Très bon repas avec en particulier de l’oryx (c’est très bon et très tendre même si cela fait mal au cœur de manger cette magnifique bestiole). Nous partageons la table avec les Grecs et un couple de Belges. Très convivial. Retour au bungalow vers 21 heures avec une lampe de poche en espérant ne pas faire de rencontre avec un animal nocturne. Le ciel étoilé est splendide.

Steenbok
Koudou
Okonjima
A table !

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