Jour 14 : LIVINGSTON – RIO DULCE – TIKAL

Trois pélicans ont passé la nuit sur le palmier en face de notre chambre, malgré le vent qui secouait fortement les palmes. Réveillés assez tôt, nous profitons du paysage et apercevons les bateaux de pêche que nous avions vu partir hier avec l’orage. Il est 6 heures, on s’habille vite et on part pour voir où ils déchargent leurs poissons. Les gens nous saluent, les enfants en uniforme sont déjà sur le chemin de l’école. Le jour se lève à 6 heures et la population commence sa journée en même temps. Pas de marché au poisson en vue, chaque bateau décharge sa pêche sur un ponton individuel. Jolie promenade dans le village de Livingston. Nous rejoignons ensuite à l’hôtel Hélène et Laurent qui dorment encore. Petit déjeuner très agréable dans la salle de restaurant qui domine la mer. J’aurais bien posé mon sac ici un jour de plus, mais le voyage continue.

Livingston
Livingston
Livingston
Livingston
Livingston
Livingston
Livingston
Ce matin nous prenons le bateau pour remonter le Rio Dulce. Ce sont les mêmes embarcations que hier, mais aujourd’hui nous avons un rythme de promenade et pouvons tranquillement regarder les rives. Sur les premières centaines de mètres, il a des maisons très cossues (les gens riches du Guatemala ont paraît-il volontiers une résidence secondaire ici) avec de magnifiques jardins, mais aussi des petits hameaux sur pilotis. La forêt est extrêmement dense et tombe littéralement dans l’eau. Atmosphère collante un peu à la « apocalypse now ». C’est magnifique.
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce

La rivière est bordée par deux murs végétaux

Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Remontée du rio Dulce
Les bateaux s’engagent dans un petit bras du fleuve pour gagner une ONG (Guatemala Tomorrow Fund) qui s’occupe de programmes d’éducation pour les enfants. Marche en forêt. Manuel nous dit de ne pas marcher sur les mygales ce qui est très rassurant pour ceux qui comme Hélène et Brigitte sont en tongues ! Belle végétation, même si on a tous un peu peur de faire une rencontre poilue.
Rio Dulce
Rio Dulce
Rio Dulce
Au détour d’un chemin, nous nous retrouvons dans une grande clairière où sont construites d’énormes huttes en bois. Ce sont en fait des salles de classe. Nous pénétrons dans l’une d’elles pour dire bonjour aux enfants. Christine qui est professeur d’espagnol fait un petit discours pour les enfants et leur explique ce que nous faisons ici. Sympa. Achat de souvenirs réalisés par les ateliers de l’ONG, histoire d’apporter notre petite contribution, et nouveau départ en bateau.
 rio Dulce - visite d'une ONG
 rio Dulce - visite d'une ONG
 rio Dulce - visite d'une ONG
 rio Dulce - visite d'une ONG
 rio Dulce - visite d'une ONG
 rio Dulce - visite d'une ONG
rio Dulce
rio Dulce
Promenade dans les mangroves. Moteur à l’arrêt, nous profitons un moment des chants des oiseaux. Beaucoup de nénuphars sur lesquels courent des Jacanas du Mexique aux pattes palmées. Nous passons au large d’une île habitée par de grandes aigrettes.
rio Dulce
rio Dulce
rio Dulce
rio Dulce - Jacana du Mexique
rio Dulce
rio Dulce
rio Dulce - Ile aux aigrettes
Après une trentaine de kilomètres depuis l’embouchure du fleuve, nous arrivons à l’extrémité du Lac Izabal et nous nous arrêtons près d’un fortin espagnol, le castillo de San Felipe. Repas au bord du lac avec du très bon poisson avant de retrouver Pedro et le car et de prendre la direction de Tikal.
Castillo de San Felipe
Castillo de San Felipe
Au bord du lac Izabal

Au bord du lac Izabal

Au bord du lac Izabal
Livingston - Tikal
 Tikal - Jungle lodge
Traversée de nombreuses zones inondées. Tikal est en zone protégée, au cœur d’une forêt sub-tropicale avec oiseaux, serpents, araignées, singes, jaguars et autres bestioles. Nous nous installons au Jungle Lodge, un hôtel avec des bungalows situé au cœur de la forêt et juste à côté du site, qui a été construit à l’origine pour loger les archéologues travaillant sur place. Dès que l’on sort des bungalows, on voit des agoutis, des volatiles style dindons, des écureuils et des singes-araignées qui font des galipettes au dessus de nos têtes. Petit whisky-coca avant le repas. Une énorme araignée noire et jaune est installée devant la salle de restaurant. Repas sur place et bonne soirée. Les enfants ne sont pas très rassurés quand il faut rejoindre leur bungalow. Patrice tue un énorme cancrelat chez eux et une araignée de taille plus modeste chez nous. Les fermetures sont loin d’être hermétiques et chacun se réfugie sous sa moustiquaire en la bordant bien sous le matelas. A partir de 11 heures il n’y a plus d’électricité et il n’est donc plus question de se lever pour aller soulager sa vessie ! Bonne nuit au milieu des bruits d’animaux.

 

Nuit au Jungle lodge à Tikal

 

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