Jour 6 : Musée national – Silom road
Le tuk-tuk nous a attendu comme prévu et nous emmène à l’autre temple. Là encore le temple lui-même a peu d’intérêt mais il est entouré de jolies maisons de moines.
Quand Patrice demande au conducteur de tuk-tuk de nous accompagner comme prévu au musée national, celui-ci rechigne en disant que nous devons passer par une boutique, sinon le prix de la course n’est plus de 40 bahts pour tout le circuit, mais de 200 bahts. Il n’y a pas d’autre tuk-tuk en vue et nous n’avons aucune envie d’aller nous faire arnaquer dans un quelconque magasin de cochonneries, ce sera donc 200 bahts. L’homme tire la gueule mais nous conduit au musée national.
Bouddha et moines en goguette
Nous nous faisons ensuite emmener jusqu’au Vimanmek palace (ou Dusit palace) qui est un coup de cœur dans nos deux guides. Le conducteur de tuk-tuk nous abandonne devant un panneau où nous lisons avec stupeur que ce musée est fermé depuis bientôt deux ans ! (Merci les guides pour vos informations à jour). Le ciel est plus que menaçant et le quartier rempli de casernes et de bâtiments officiels gardés par des militaires n’est guère folichon. Il y a beaucoup de voitures mais ni taxi ni tuk-tuk en vue. Nous partons donc à pieds en espérant que l’orage ne sera pas pour tout de suite…
L’idée est de couper au plus court jusqu’au fleuve pour prendre un bateau. Nous suivons le premier khlong rencontré et nous traversons un marché aux poissons.
Des poissons-chats particulièrement voraces
Nous ressortons vers 18h pour aller faire un tour au marché de nuit de Pat Pong. Ce marché occupe la partie centrale d’une rue dédiée aux bars à putes. Le marché lui-même est une succession de stands qui vendent les mêmes cochonneries criardes. Pour l’instant, à part dans la boutique de la maison de Jim Thompson et à un moindre degré dans le marché de Chatuchak, nous n’avons pas vu de bel artisanat. Nous quittons vite cet endroit sans intérêt. Deux rues plus loin, nous tombons sur le marché de Silom road, une série de petites cuisines ambulantes et quelques tables sur le trottoir. Cette cuisine de rue est très sympathique. Les plats « minute » sont faits devant les clients. Nous goûtons un assortiment de beignets dont certains à base de grosses fleurs mauves. Un peu plus loin nous nous asseyons pour déguster des nouilles de riz, trempant dans un bouillon de poisson avec des raviolis, des morceaux de porc et des légumes (très bon, 35 bahts la part que nous partageons car c’est très copieux). Nous finissons par une sorte de crêpe à la banane. Notre vendeuse étale à la main une pâte un peu épaisse (genre pâte à bugnes) puis la dépose dans une poêle où grésille de l’huile. Elle pose dessus un œuf qu’elle étale à la spatule puis quelques morceaux de banane. Elle replie le tout façon coussin puis le retourne à plusieurs reprises jusqu’à ce que les deux faces soient dorées. Elle recouvre enfin l’ensemble avec du miel avant de nous le donner. C’est bon mais particulièrement riche !
Retour à l’hôtel. Nous finissons la soirée au bord de la piscine et Patrice en profite pour piquer une tête.