Jour 20 :  TASH RABAT – NARYN – KEL SUU

Nuit blanche pour moi. Non pas à cause de l’altitude ou du froid (nous étions bien au chaud dans la yourte) mais parce que j’ai abusé de café après en avoir été privée pendant plusieurs jours… Petit déjeuner sympathique avec des œufs au plat, des crêpes et des blinis sucrés.

Tash Rabat - Petit déjeuner
Route du jour

Jolie promenade à pieds dans une vallée à proximité du campement. Nous avons le souffle un peu court dans les montées mais c’est très agréable d’être en pleine nature avec comme seuls compagnons les oiseaux et les marmottes qui préviennent leurs congénères de notre arrivée par des cris stridents.

Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat
Tash Rabat

Vers 10 heures nous prenons la route vers la petite ville de Naryn qui est à environ 100 kms. Nous y faisons le plein d’essence avant de revenir sur nos pas pendant quelques kilomètres et de nous engager sur une piste en direction du lac Kel Suu (130 kms plus loin).

route vers Naryn
route vers Naryn
route vers Naryn
route vers Naryn
route vers Naryn
route vers Naryn

Au bout d’une heure et demie de mauvaise piste à travers des paysages splendides, il faut franchir un check-point militaire car nous sommes de nouveau à proximité de la frontière chinoise. Pavel part faire les formalités avec nos passeports mais revient dépité : il n’a pas le bon laisser-passer et nous devons retourner à Naryn pour le faire faire !! Une heure et demie de route dans l’autre sens…

 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu

Nous mangeons un morceau dans un petit restau à Naryn pendant que l’office de tourisme nous prépare le fameux sésame. Vers 15h30 nous reprenons la route dans l’autre sens. Cette fois les deux check-points sont franchis sans problème. Il y a trois bonnes heures de trajet sur une piste souvent défoncée (4X4 indispensable) pour gagner notre étape du jour, les abords du lac Kel Suu. Les paysages sont somptueux et j’essaie tant bien que mal de prendre des photos depuis la voiture car nous n’avons pas le temps de traîner en chemin et de multiplier les arrêts.

 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu

Nous croisons des troupeaux de moutons et de chèvres, des chevaux en liberté, quelques vaches et quantité de marmottes qui, avec la tombée du jour, s’installent sur leur butte comme des commères qui sortent une chaise pour papoter dans la rue avec les voisines.

 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu

 Couple de cyclistes bien courageux

 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu
 Piste vers Kel Suu

Arrivée au camp alors que le soleil commence à disparaître derrière les montagnes et que le froid tombe. Ici ce n’est pas une yourte qui nous attend, mais une tente deux places avec matelas de sol et sac de couchage de montagne. Les deux hommes qui gèrent le camp nous annoncent qu’il gèle la nuit et qu’il faut se couvrir. Nous ne sommes pas très emballés par le logement vraiment très sommaire (d’autant qu’il n’y a encore rien pour se laver, à part le sauna) mais on fera avec !

Camp du Kel Suu
Camp du Kel Suu
Camp du Kel Suu
Camp du Kel Suu

Soupe chaude à l’aneth et au poulet puis ragoût aux légumes. Nous n’avons pas vraiment faim mais nous mangeons quand même, histoire de nous charger en calories en prévision de la nuit. Coucher vers 21 heures, bien emballés dans nos sacs de couchage et saucissonnés dans plusieurs couches de vêtements (il faut dire que nous n’avons pas de vêtement chaud à part une polaire). Au début nous avons un peu de mal à nous réchauffer car il fait froid et très humide. Peu à peu j’élimine les couches et reste en tee-shirt, sac de couchage remonté jusqu’au nez. Patrice tournicote, cauchemarde et a du mal à trouver le sommeil. Un dérangement intestinal l’oblige à se lever en pleine nuit. Il essaie de me convaincre de sortir pour admirer le ciel étoilé mais je n’ai pas le courage d’aller affronter la nuit glaciale.

NB : Ici bien sûr nous sommes au milieu de nulle part, il n’y a pas de réseau mais le camp est équipé d’un téléphone satellite.

Nuit en camp de tentes, lac Kel Suu