Après une bonne nuit, petit déjeuner agréable à l’hôtel (servi à l’assiette avec salade de légumes, œufs et fruits). Aujourd’hui le chauffeur nous récupère à 8h30 et nous voilà partis pour deux heures et demie de route au milieu des champs de canne à sucre. C’est la période de la coupe et nous croisons de nombreux camions qui débordent de cannes.

Prasat Hin Phanom Rung : premier temple de la journée. Il est juché à 350m d’altitude à l’emplacement d’un ancien volcan. Sa construction a commencé au 10ème siècle et s’est étalée sur trois siècles. Une longue voie sacrée mène au pont aux nagas. Cette voie processionnelle symbolisait la distance spirituelle entre la terre et le monde céleste. Des escaliers raides donnent ensuite accès à l’esplanade du temple ornée de bassins carrés.

Un deuxième pont aux nagas précède le porche principal qui permet d’entrer dans la dernière enceinte. Le sanctuaire central était exclusivement réservé au roi. On peut admirer un peu partout de très beaux décors sculptés et des Singhas, créatures mythiques à tête de lion qui sont des gardiens. L’ensemble est vraiment magnifique. Il y a assez peu de touristes mais pendant notre visite une nuée de scolaires a déferlé sur les bâtiments comme un vol de sauterelles et est repartie quasiment aussi vite.

Nous reprenons la voiture pour gagner un autre temple, à proximité de la ville de Prakhon Chai et à une soixantaine de kilomètres de Buriram. Nous nous arrêtons devant un temple thaï très coloré gardé par deux énormes guerriers.

Le Prasat Muang Tham date du 11ème siècle et est dédié à Shiva. Très beau temple avec quatre bassins en L dont les balustres représentent des serpents.

L’endroit est charmant avec en plus des arbres magnifiques.

Le chauffeur nous récupère vers 13h et nous accompagne à l’hôtel de l’amour à Prakhon Chai, à quelques kilomètres de Buriram. C’est un hôtel de grande taille, plus luxueux que celui de hier mais assez impersonnel. Nous avons une grande chambre bien équipée avec un balcon donnant sur un bassin couvert de lotus. Nous allons manger un morceau dans un restaurant juste à côté en attendant que la chambre soit prête. Le repas est à oublier : croquettes au fromage insipides pour moi et nouilles au porc, très très épicées pour Patrice.

Pause-lecture en attendant que la température extérieure soit plus supportable. Vers 16h nous sortons nous promener. Tour à pied d’un grand plan d’eau artificiel bordé de maisons cossues. Nous empruntons la piste cyclable qui en fait le tour. Le coin est assez joli avec des arbres et des lotus dans l’eau. Nous poursuivons par les rues au hasard de la marche. Toutes les maisons, même les plus modestes ont des plantes disposées devant la façade, un petit autel avec des fleurs et une vasque avec de l’eau. C’est assez coquet.

Quelques véhicules locaux

Passage par le marché couvert (qui plie bagages) et par le marché de nuit (qui s’installe). Beaucoup de fleurs, de beaux légumes, des plats tout prêts, portionnés dans des sacs transparents, des fruits, de gros poissons qui cuisent sur la braise, le ventre fourré d’herbes, mais également des choses moins appétissantes comme des vers grillés et autres insectes.

Traversée d’un temple chinois aux couleurs criardes et de temples bouddhistes où les moines vaquent à leurs occupations. Les petits stands de cuisine de rue sont fixés à des mobylettes et promènent au gré de leurs propriétaires.

Retour à l’hôtel à la tombée de la nuit. Nous allons piquer une tête dans la piscine (bien agréable) mais nous ne nous attardons pas car nous subissons une attaque de moustiques bien affamés. Dîner au restaurant de l’hôtel. Nous choisissons des plats thaïs et c’est une excellente surprise, tout est très bon : salade de papayes vertes, riz frit aux légumes et porc sauté à la sauce aux huitres.

Nuit à l’hôtel de l’amour, Prakhon Chai