Jour 6 : Diégo Suarez – Joffreville

Diego suarez
Suarez hôtel
Il y a encore du vent ce matin et quelques nuages qui assombrissent le ciel par moment. Agréable petit déjeuner à l’hôtel en admirant un joli gecko. Comme depuis le début de notre voyage, l’hôtel est peu occupé (quelques italiens et anglo-saxons) et nous sommes assez étonnés de croiser aussi peu de touristes.
Suarez hôtel
Pachypodium

Fleurs de pachypodium

Gecko géant

Nous partons vers 9h pour une promenade le long des trois baies. Sur la route de Ramena nous faisons un arrêt pour admirer deux variétés de baobabs : le baobab malgache que nous avions déjà vu et le baobab de Suarez avec un tronc en bouteille et des branches qui partent du sommet.

Baobab du nord ouest
Baobab de Suarez

Avant le village de Ramena, nous prenons une piste sableuse de quelques kilomètres en direction de la baie des Sakalava, départ de notre promenade à pieds. Cette première baie qui ouvre sur l’océan indien, est très grande, magnifique et très ventée. Plusieurs kite-surfeurs se font tracter par leurs voiles et décollent sur les vagues. L’endroit est apparemment très propice au wind et au kite-surf car il est protégé de la grosse houle par une barrière de corail. Nous continuons notre promenade à pieds sur le sable blanc bordé d’élégants filaos dont les fines branches évoquant à tort les pins de chez nous offrent une ombre douce. Le reste de la végétation donne une impression de force et de rusticité. Les buissons trapus collent au terrain pour échapper au maximum au vent. Les seuls à braver Eole semblent être les pommiers d’accot remplis de petits fruits.

Baie des Sakalavas
Baie des Sakalavas
Baie des Sakalavas
Baie des Sakalavas

Filao et pommier d’accot

En quittant la baie des Sakalava nous découvrons un endroit idyllique protégé du vent et offrant une plage de sable blanc immaculé et une mer turquoise… et nous sommes absolument seuls ! C’est l’occasion rêvée pour faire un petit plongeon, très agréable dans des eaux aussi transparentes et chaudes.
Les trois baies
Les trois baies
Les trois baies
Les trois baies
Aigrette garzette
Les trois baies

C’est marée basse et de nombreux crabes s’aventurent hors de leurs trous

Baie des dunes
La promenade se continue par la baie des pigeons et la baie des dunes où nous retrouvons Jimmy et la voiture. Sur la plage je me prête à une séance de « maquillage » : une jeune fille me peint des fleurs sur les joues et le front à la manière des femmes malgaches qui appliquent sur leur visage un masque de beauté (masoanjony) qu’elles agrémentent parfois de motifs floraux.
Jeune malgache avec un masque de beauté
Vue du Cap Miné

Nous poursuivons en voiture jusqu’au cap miné où quelques restes de fortifications et des canons rappellent le passé colonial de Madagascar. Belle vue sur l’entrée de la baie de Diego Suarez et sur la mer d’émeraude. Nombreux oiseaux de mer, principalement des phaétons à bec jaune. Nous apercevons même une baleine à bosse. La route se poursuit à travers une base militaire dont les bâtiments sont en ruines ou retournés à l’état de gravas. Nous nous installons sur un reste de carrelage, à l’ombre d’un badamier et face à la mer pour déjeuner. Aujourd’hui c’est la femme de Jean-Yves qui a préparé le repas et nous nous régalons d’un poulet à la sauce poivrons-tomates-oignons bien réduite et très parfumée. A la sortie de la zone militaire un planton vient nous alléger d’un billet. La taxe serait destinée à l’entretien des lieux, mais on se demande bien ce qu’ils entretiennent !

Phaéton à bec jaune
Allamanda de Madagascar

L’Allamanda, une plante endémique qui produit un latex toxique

Ancienne base militaire
Ancienne base militaire

Point de vue depuis notre « aire » de pique nique

Enfants au bord de la route

Retour vers Diego

Petit tour dans la ville de Diego-Suarez. Nous commençons par le quartier administratif et indo-pakistanais qui est ville-morte cet après-midi (tout est fermé le samedi après-midi et le dimanche). Le long de la rue Colbert restent quelques maisons coloniales avec des galeries et des balcons. Les constructions neuves sont rares, par contre il y a beaucoup de bâtiments en ruines, notamment l’hôtel de la marine et le kiosque à musique voisin. Au bout de la rue Joffre, on découvre le port marchand. Bien qu’assez délabré, le quartier a du charme. Malheureusement, c’est un peu tristounet car complètement désert aujourd’hui

Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez- hôtel de la marine
Diégo Suarez

L’hôtel de la marine, en piteux état

Diégo Suarez

A l’inverse, le quartier malgache où nous nous rendons ensuite est très animé, le marché bat son plein et c’est beaucoup plus agréable. A ma demande Jean-Yves nous emmène dans un magasin de tissus où je fais le plein d’étoffes au mètre pour confectionner des coussins à notre retour.

Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez
Diégo Suarez

Partout des couleurs vives et des publicités peintes sur les murs

Diégo Suarez
Diégo Suarez

Nous reprenons la route pour nous installer aux pieds de la Montagne d’Ambre, un peu en altitude, à une trentaine de kms de Diégo. Le nature lodge est un très bel établissement : 12 bungalows confortables et décorés avec goût, offrant une vue sur la montagne et au loin sur la baie de Diego. La salle à manger et les coins salon sont particulièrement soignés. Joli jardin très fleuri. Après un excellent punch coco maison, agréable repas sur place.

Route vers Joffreville
Route vers Joffreville
 Nature Lodge - Joffreville
 Nature Lodge - Joffreville
 Nature Lodge - Joffreville
Nuit au Nature lodge, aux portes du parc national de la montagne d’Ambre.

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