Jour 14 : Ambariomena – Nosy Iranja –  Anjiabe

Magnifique lever de soleil ce matin et excellent petit déjeuner sous la paillote avec des bananes séchées, de l’ananas, des tranches de papaye et des morceaux de fruit du jacquier. C’est la première fois que nous en goûtons cru (nous connaissions la version rhum et la version confiture) et ma foi, c’est plutôt bon. Pour accompagner tous ces fruits Jamila nous a fait des crêpes !
Ambariomena
Ambariomena
Ambariomena
Ambariomena
Ambariomena
Ambariomena

Des limaces? Non, des bananes séchées

Nous quittons un peu à regret ce charmant endroit, abandonnons la protection de la baie pour gagner la mer et voguons (au moteur car le vent n’est pas avec nous) vers Nosy Iranja, deux petites îles reliées par un banc de sable que l’on peut traverser à marée basse. Fabien nous y emmène un peu à contrecœur car il trouve le coin trop fréquenté avec des bateaux rapides qui débarquent des touristes en excursion depuis Nosy Be. Il y a un hôtel avec des bungalows sur l’une des îles et une gargote sur l’autre. Jamila nous dit même : « ici c’est la tour Eiffel ! ». Notre route croise celle d’une baleine à bosse et de son baleineau. Nous passons un bon moment à naviguer de concert et, sil elles ne daignent pas bondir hors de l’eau nous avons quand même tout le loisir de les observer nager.

route vers Nosy Iranja
route vers Nosy Iranja
baleines à bosse
baleines à bosse

Baleines à bosse

baleines à bosse
baleines à bosse

Nous voilà à proximité de Nosy Iranja. Les deux minuscules îles sont entourées d’une eau turquoise. Il y a bien quelques touristes (peut-être une vingtaine qui déambulent sur la bande de sable au moment où nous débarquons), mais rien d’excessif et le paysage est réellement magnifique. Abigaël m’aide à descendre l’appareil photo sans le mouiller et nous allons avec Patrice promener un moment sur le sable blanc qui, peu à peu est recouvert par la marée montante. L’aide d’Abigaël est impérative lorsque nous remontons sur le bateau car l’eau m’arrive à poitrine : il me ramène le Nikon sain et sauf à bord.

route vers Nosy Iranja
route vers Nosy Iranja

Eau limpide et turquoise

 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja
 Nosy Iranja

Après un bain très agréable, il est temps de repartir

 Nosy Iranja

Le repas de midi est à base de crabes de mangrove, d’abord à la mayonnaise avec l’apéro puis en sauce avec du riz. Ce n’est pas très commode à manger proprement, mais c’est un régal.

Crabes de mangrove
Crabes de mangrove
 Nosy Iranja - snorkeling
 Nosy Iranja - snorkeling
 Nosy Iranja - snorkeling
Séance de snorkeling pendant laquelle nous admirons de nombreux poissons colorés, notamment aux endroits où le corail est en bon état. Nous nageons également au-dessus de champs d’algues qui ondulent avec le courant, c’est plutôt joli. Nos marins, eux, sont rentrés bredouilles et ils sont visiblement mécontents de ne pas avoir ramené de poisson !
 Nosy Iranja - snorkeling
 Nosy Iranja - snorkeling
 Nosy Iranja - snorkeling
Dans l’après-midi nous mouillons le long de la grande plage d’Anjiabe qui borde une ancienne plantation de cocotiers qui a été détruite par un cyclone en 2004. Une partie des arbres ont été récemment replantés et un gardien habite le site en compagnie de sa famille. Il n’y a donc pas de village, seulement quelques pêcheurs de passage qui profitent du point d’eau du gardien. L’endroit est assez venté et la configuration de la plage (en pente très douce) oblige Abigaël à laisser le bateau très loin du bord afin qu’il ne s’ensable pas à marée basse. En nous promenant sur la plage nous nous faisons agresser par des « mokafoy » ou mouches de feux, de minuscules insectes piqueurs qui apprécient particulièrement le sable blanc et chaud. On les évite en marchant à l’ombre.
Anjiabe
Anjiabe
Ce soir nous mangeons le poulet qui, faute de poisson, n’a pas été épargné et Jamila nous prépare également un excellent plat de frites, croustillantes à souhait, ce qui ravit particulièrement Patrice. Le vent finit par tomber avec la nuit. Au moment d’aller nous coucher, Patrice manque de peu de marcher sur un énorme crabe de terre aux pinces impressionnantes qui était sur le point de s’installer dans notre abri. Fabien nous dira le lendemain matin qu’il en a trouvé un dans sa tente. Un peu de lecture avec la lampe frontale avant de sombrer.
Anjiabe
Anjiabe
Anjiabe
Nuit sur la plage d’Anjiabe

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