Direction le marché. Nous commençons par le marché aux légumes que l’on admire depuis un balcon car c’est un marché couvert.

Les marchandes de fleurs ont envahi les escaliers de l’église San Thomas

Nous avons ensuite quartier libre dans le marché pour faire nos courses et marchandages. Il y a certes des touristes, mais une telle densité d’indiens qu’on oublie vite les étrangers. Achat de chemises, ceintures, foulards, une nappe et encore un masque représentant un personnage guerrier dont la tête est ornée d’un colibri. Manuel me renseigne sur son identité : il s’agit de Witzitzil tzunun (en quiché). En espagnol il s’appelle colibri. C’est un des personnages importants qui ont mené la révolte contre les espagnols. Il était le second de Tekun uman, le dernier dirigeant du peuple quiché. Voulant acheter une grande chemise à une indienne, nous nous trouvons un moment dans une situation embarrassante. Comme elle n’a pas la taille désirée, elle disparaît en nous laissant tout son stock de chemises sur les bras. Au moment où on commence vraiment à désespérer de la revoir, elle réapparaît avec la taille ad hoc. Nous déjeunons dans un restaurant sur place et Manuel nous offre l’apéritif, un mélange de jus de fruit et d’alcool de maïs, curieux mais plutôt bon.

Route en direction d’Antigua. Nous sommes arrêtés un grand moment dans un village par une fête locale. Il fait nuit et il y a un embouteillage monstrueux. On en profite pour admirer des personnages déguisés et masqués perchés sur des échasses et qui semblent être au cœur de la fête. A Antigua, nous nous installons à la Posada de Don Rodrigo, un hôtel magnifique dans une riche demeure coloniale. Il y a trois patios fleuris, du mobilier ancien, des portes superbes, des plafonds hauts avec des poutres énormes… Christian et Annie font même visiter leur chambre qui possède une petite coupole. Repas sur place avec un porc succulent et des tortillas maison.

Nuit à la Posada de Don Rodrigo à Antigua