Jour 14 : d’Epupa à Hobatere
Nuit assez moyenne car nous avons subi, malgré les moustiquaires, une attaque en règle de moustiques voraces. Je me suis fait attaquer les orteils, ce qui est particulièrement déplaisant. Pendant le petit déjeuner nous profitons de la présence des oiseaux et nous pouvons observer de loin la vie du village : les hommes lavent leur linge avant de faire leur toilette, les femmes font la lessive en groupe, les uns et les autres vaquent dans le village.
A 8h30 nous levons le camp après avoir payé nos dépenses en liquide car internet ne fonctionne pas ici. Cela ne nous arrange pas du tout car nous avons assez peu d’argent liquide avec nous, mais on arrive à rassembler la somme. Notre étape du jour sera la concession d’Hobatere située à proximité de la porte ouest du parc d’Etosha. Nous avons 380 kms à parcourir, soit environ 6 heures de route. Nous commençons par trois heures de mauvaise piste (la même que nous avons prise avant-hier). Cette fois c’est Patrice qui conduit.
J’essaie de prendre quelques photos mais entre le pare-brise teinté et les secousses permanentes, c’est quasi-mission impossible et le résultat est globalement…flou !
Arrêt à Opuwo, à l’Opuwo Country Lodge pour déjeuner. Nous avions passé une nuit dans cet hôtel en 2009 et nous avions un très bon souvenir de la vue depuis la terrasse. Effectivement c’est toujours aussi joli. Agréable repas avec des hamburgers très bons mais de taille monstrueuse
Nous reprenons la voiture qui disparaît sous une couche de sable et de poussière (quand on pense que ce matin elle était toute propre après un bon coup de jet gentiment donné par l’un des employés du lodge d’Epupa ! ). C’est moi qui conduis, mais cette fois la route est goudronnée et, même si c’est un peu monotone, c’est beaucoup plus confortable (sauf lorsque des troupeaux de chèvres décident de traverser juste devant la voiture). Seuls les 16 derniers kilomètres pour rejoindre le lodge d’Hobatere sont de la mauvaise piste étroite.
Installation dans de vastes bungalows équipés d’une petite terrasse. Les parties communes sont agréables avec vue sur un point d’eau où nous apercevons une lionne. Quelques oiseaux batifolent dans le jardin (calaos, francolins et cratéropes).