Certains ont eu des visites nocturnes (un scorpion noir pour Jacqueline et Michèle). Ce matin nous avons fait lever le personnel de l’hôtel aux aurores car il faut partir tôt. Lever 6 heures moins le quart, petit déjeuner 6 heures et quart. Tout le monde est à l’heure sur le pont. La pluie s’est arrêtée, les oiseaux se déchaînent et les singes sautent d’arbre en arbre. Malgré l’heure matinale, les bananes sont cuites, les œufs prêts et les toasts grillés. Nous partons en bus vers le Belize. La piste est en très mauvais état sur les derniers kilomètres. Le passage de la frontière est long et les formalités un peu casse pieds. Naturellement il faut payer (10 dollars US pour nous, mais 60 dollars pour nos amies suisses !!), mais aussi faire la queue et la moitié d’entre nous se font fouiller les bagages. On finit par passer !

Lunch box sur le bord de la rivière. Il y a du poulet froid peu avenant. Avec le poulet on nourrit trois chiens errants qui n’ont jamais du faire un repas si copieux. Vraiment mauvais. Nous achetons des chips et des biscuits dans une superette tenue par un chinois, histoire de se restaurer un minimum. Nous avons vraiment changé de pays : ici c’est produits américains et coca-roi. Pendant que nous grignotons, j’observe un peu les habitants qui viennent au bord de la rivière. Certains arrivent avec leur linge pour faire leur lessive, d’autre viennent se laver (avec savon et shampoing) tout cela sous l’œil curieux des iguanes.

Bus en direction de Belize city (ancienne capitale du pays, remplacée depuis 5 ans par Belmopan). Le paysage est plat et tout est inondé à cause de la saison des pluies. Beaucoup de maisons sont en bois, la plupart sur pilotis. A première vue, le pays semble moins pauvre que le Guatemala. Manuel a contacté le directeur du musée pour qu’il nous ouvre les portes, alors que logiquement c’est dimanche et c’est fermé. Visite bien agréable du musée, tout neuf (ouvert en 2002) et situé dans l’ancienne prison de la ville. Ce n’est pas grand, mais il y a quelques très belles pièces, en particulier des céramiques et pour une fois ils ont la bonne idée d’avoir des cartes postales. Dans le quartier autour du musée, on remarque quelques belles maisons coloniales en bois, dont l’ambassade américaine, mais le centre ville n’est pas folichon (et en plus tout est fermé car c’est dimanche).