Lever à 5 heures du matin. Pierre nous a laissé de quoi petit déjeuner avant de partir. Il pleuviote encore avec du vent sous forme de bourrasques. Avec les embouteillages matinaux, nous mettons plus d’une heure pour gagner la gare maritime de Bergevin à Pointe-à-Pitre. Restitution de la voiture de location avant de nous rendre à l’embarcadère pour les îles.

L’attente est courte, le bateau quitte le port vers 8h en direction de Marie-Galante.

Après une bonne heure de traversée sur une mer un peu agitée nous arrivons en vue de l’île de Marie-Galante (environ 12000 habitants). Elle a une forme toute ronde qui lui vaut le surnom de « grosse galette » et elle ne fait que 15 kilomètres de diamètre avec une altitude maximum de 204 mètres.

Le débarcadère se trouve au port de Grand-Bourg, au sud-ouest de l’île.

Nous récupérons une voiture de location qui n’est pas de la toute première jeunesse mais qui roule bien et nous prenons la direction du nord de l’île, Saint-Louis, puis le quartier du vieux fort où nous marquons une pause au bord de la plage

Nous gagnons ensuite notre nouveau logement pour deux nuits au village Ménard, une résidence vacances avec de petites maisons disséminées dans un joli jardin. Accueil sympathique par le gérant et installation dans une maisonnette colorée, sommaire mais avec tout le nécessaire, propre et gaie.  

Un des nombreux Noni du jardin, petits arbres dont les  fruits verts, à la surface irrégulière, s’utilisent en jus ou pour leurs propriétés pharmacologiques et une des minettes du lieu.

Nous partons avec le projet d’un pique-nique sur la plage de la Folle Anse. Achat de pain au manioc pour accompagner nos rillettes de poisson et notre morceau de marlin fumé. Jolie plage à cocotiers. Nous trouvons un abri pour manger, mais la pluie nous empêche de faire la promenade prévue.

Passage par la distillerie Poisson-Labat qui est sur le point de fermer (il faut venir le matin et nous repasserons demain). Traversée de l’île par une jolie route verte qui serpente en pleine campagne jusqu’à la petite ville de Capesterre-de-Marie-Galante.

Joli bord de mer avec une eau turquoise, quelques maisons sympas et une église colorée. Par contre, c’est probablement l’heure de la sieste car il n’y a pas un chat dans les rues !

Nous remontons la côte Est jusqu’au lieu-dit « les Galeries » où une petite rando est indiquée sur notre carte. Nous trouvons la trace après quelques tâtonnements (mal indiqué) mais nous rebroussons chemin après quelques centaines de mètres car nos chaussures ne sont pas adaptées  aux rochers coupants que l’on doit par endroits escalader (ce n’est pas terrible non plus pour les mains). Même si nous n’allons pas au bout, le paysage est splendide, avec des arbres bas couchés par le vent, des cactus et des petites plantes grasses qui font couvre-sol.

Toujours sur la côte Est, mais plus au nord, nous nous arrêtons enfin au point de vue de Caye Plate. Là encore, le chemin qui part sans indication dans les broussailles n’est pas facile à trouver, mais nous avons la chance de croiser une jeune fille qui en revient et nous montre la route à suivre.

  Magnifiques points de vue sur les falaises qui, avec le temps maussade, prennent un petit air d’Irlande. L’endroit mérite vraiment une petite visite.

Retour à l’hôtel. Après un agréable plongeon dans la piscine, nous dînons sur place au restaurant l’Océanite, situé dans l’enceinte du village Ménard mais avec une gestion indépendante. Planteur maison, accras et poisson à la tahitienne. L’ensemble est très bon même s’il manque un peu de piment à notre goût. Ambiance sympathique.

 Nuit au Village Ménard, Marie-Galante