Départ tôt en direction de Santa Cruz où nous devons faire un test PCR avant notre retour en France. Trois quart d’heures de route avec pas mal de circulation mais heureusement assez peu d’attente au laboratoire où nous nous faisons ramoner les deux narines (toujours aussi peu agréable). Petit déjeuner avec des bocadillos au jamon-queso dans une boulangerie qui fait aussi des cafés puis petit tour par le marché couvert de Santa Cruz dans une jolie halle ancienne. Il n’y a que quelques étals mais l’ensemble est sympathique.

Départ vers le nord de la caldera de Taburiente et plus particulièrement Los Roques de los Muchachos, une chaîne de pics rocheux frôlant les 2500m qui domine le parc et le reste de l’île. Pendant une bonne quarantaine de kilomètres, la route en tortillons grimpe au milieu d’une très belle forêt de pins des Canaries. Certains ont des troncs d’un diamètre impressionnant.

A proximité du sommet, les arbres sont remplacés par des bosquets ras, des vipérines, des buissons de cytise et de giroflées de montagne. Des points de vue sont aménagés sur la route.

Le Mirador de los Andenes offre une échappée vertigineuse sur les montagnes.

En continuant à monter, on passe à proximité des bâtiments, télescopes et gigantesques miroirs de l’Observatoire, disséminés sur les crêtes

Le Mirador del Roque de los Muchachos est tout au sommet.

Depuis son petit parking aménagé, un sentier surplombe les parois rocheuses. Patrice le parcours sans problème mais je n’arrive pas à aller jusqu’au bout car le vide qui s’ouvre sur la droite du chemin me donne vraiment le vertige.  

  Néanmoins c’est superbe et certainement l’un des plus beaux panoramas du voyage.

Poursuite de la route qui redescend vers le nord-est de l’île.

Coquet village de Las Tricias avec ses maisons blanches aux pierres apparentes et aux balcons en bois. La gentille préposée du minuscule centre d’information touristique m’explique comment aller voir les dragonniers, qui sont célèbres dans le village aussi bien par leur taille que par leur nombre.

Promenade au milieu d’une très belle végétation, avec bien sûr des dragonniers mais également des fleurs des champs de toutes les couleurs. Quelques sympathiques maisons un peu de bric et de broc, témoignent du passage et de l’installation d’anciens « hippies »

Retour à Tazacorte. J’ai pris le volant pour limiter le mal au cœur dû aux virages incessants. Heureusement qu’il n’y a qu’une trentaine de kilomètres !

Ce soir nous avons réservé une table pour essayer le « menu dégustation » du restaurant de l’hôtel. Nous sommes servis par le maître d’hôtel qui parle très bien le français et qui nous explique en détail la composition des plats et le choix des vins. Le repas commence par trois séries de deux amuse-bouche : bonbon de foie gras, lapin au chocolat, cornet de crevettes, caviar sur pain de mais, soupe coco mangue gingembre, homard, morue en trois services, pigeon et desserts (dont un excellent faux riz au lait). Les vins accompagnent très bien les plats et certaines associations inhabituelles pour nous comme pistache-ail confit ou lapin-chocolat nous ont bien séduits.

Nuit à l’Hacienda de Abajo, Tazacorte, La Palma