Bonne nuit mais réveil un peu matinal (il est difficile de perdre les bonnes habitudes du quotidien). Il y a tout ce dont nous avons besoin sur place pour nous faire un bon café et bien commencer la journée. Le tee-shirt Lufthansa nous a bien dépanné pour dormir. J’avais prévu un change dans mon sac photo, mais Patrice doit réintégrer ses affaires de hier.

Promenade dans notre quartier. Nous gagnons les anciennes douves de la ville par les rues Sofiegade et Amagergade. Dans l’une on remarque principalement une curieuse maison dont les fenêtres sont soulignées de couleurs vives, dans l’autre on découvre de charmantes maisons à colombages.

Petit tour dans cet ancien quartier militaire squatté depuis une cinquantaine d’années qui est devenu une zone autogérée mais également une aubaine pour les vendeurs de drogue (la vente de cannabis est tolérée par les autorités). Il est tôt, tout est fermé et nous ne croisons que quelques cyclistes.

Passage par la Vor Frelsers Kirke. L’église est fermée à la visite et il faut réserver pour monter sur la flèche. Il n’y a pas de créneau horaire disponible aujourd’hui, nous reviendrons. La Christians Kirke est, elle, ouverte et elle mérite un petit coup d’œil avec son intérieur aux airs de théâtre rococo. Construite au milieu du 18ème, elle a servi d’église à une congrégation allemande jusqu’à la fin du 19ème et il semblerait que maintenant elle accueille surtout des concerts.

Une constante dans les rues : la présence d’éléments colorés et gais

Traversée vers l’île de Slotsholmen qui abrite le château de Christiansborg, siège du gouvernement national. Nous longeons la bourse de Copenhague (Borsen) un impressionnant bâtiment renaissance surmonté d’une flèche formée de quatre dragons enlacés.

Nombreuses statues dans le centre historique, dont celle de l’évêque Absalon (le légendaire fondateur de la ville) chevauchant un fougueux destrier.

Une autre statue célèbre, celle de Hans Christian Andersen

L’hôtel de ville (Radhus) tout en briques et dorures est assez massif. L’accès à l’atrium avec sa verrière et ses colonnades est gratuit.

Quartier commerçant de Stroget. Joli quartier avec des rues piétonnes bordées de maisons anciennes et de charmantes places avec des fontaines, comme la Hojbro Plads avec sa fontaine des cigognes. Les rues moins commerçantes comme Snaregade et Magstraede sont moins fréquentées et plus propices à la flânerie.

Au milieu des enseignes internationales que l’on retrouve partout, quelques boutiques plus intéressantes :  comme un magasin LEGO (invention danoise) avec de nombreuses réalisations en briquettes colorées et de beaux magasins avec des meubles danois épurés. Nous découvrons en particulier une large déclinaison de la fameuse lampe PH5 avec ses abat-jours emboités du designer Poul Henningsen dans le magasin Illums.

Un peu plus haut, c’est le quartier latin (qui doit son nom à la présence de l’ancien campus de l’université de Copenhague) avec ses rues étroites et ses charmantes maisons.

Nous déjeunons au restaurant Peder Oxe, sur la très jolie place Grabrodretorv (Place du moine gris). L’endroit est vraiment agréable avec ses maisons de couleur, ses terrasses de restaurants et son énorme platane. L’arbre se remarque d’autant plus qu’il y en a peu en centre-ville. L’abondante verdure se compose plutôt de plantes grimpantes (chèvrefeuilles, akebies, rosiers grimpants, roses trémières) qui escaladent les façades des maisons et de massifs fleuris.  

 Nous goûtons des « smorrebrod », des tartines très élaborées avec harengs, tartare de bœuf ou crevettes. Ce n’est pas donné mais c’est très bon et très copieux.

Montée à la Rundetarn (tour ronde de 35 mètres de haut) construite en 1642 à la demande du roi Christian IV pour servir d’observatoire à l’astronome Tycho Brahe. On accède au sommet par un large plan incliné en colimaçon. En redescendant on aperçoit l’intérieur de l’église de la Trinité attenante à la tour.

Retour à la maison un peu avant 17h car un coup de fil de l’aéroport nous a averti que les bagages nous seraient livrés entre 17 et 19h. Agréable de retrouver ses affaires et de pouvoir se changer. Passage de notre logeuse qui propose de nous laisser, en plus de son vélo, un deuxième vélo pour Patrice. C’est vraiment gentil de sa part et nous acceptons très volontiers. Après une bonne pause à la maison et un petit apéro avec une bouteille de vin blanc laissée dans l’appartement à notre intention, nous sortons manger une bricole dans le quartier. Notre choix se porte sur le Faergecafe qui propose des tables sur une terrasse mais également sur un bateau à quai. Nous optons pour le bateau. Moules frites pour moi et schnitzel pour Patrice. Très agréable soirée. Le temps est doux, je n’ai même pas enfilé ma petite laine après la tombée de la nuit.