Jour 13 : RIO HONDO – LIVINGSTON

Il y a d’énormes calebasses vertes dans le jardin que j’ai d’abord prises pour des pamplemousses. Egalement un joli toucan dans une volière. Aujourd’hui nous optons pour des pancakes pour le petit déjeuner avant de prendre la route pour Quirigua. C’est là que 18 lapins est passé à la casserole : il a été capturé et mis à mort par le roi de Quirigua, Ciel-Cauac en 737. Les cent années suivantes ont correspondu à l’apogée de Quirigua.
Rio Hondo - Calebasse
site de Quirigua
site de Quirigua
Sur le site les arbres sont une nouvelle fois magnifiques. Certaines espèces, comme les ficus étrangleurs, enserrent et étouffent les autres. Il fait très chaud et très humide. Nous pataugeons dans la boue et subissons des attaques de moustiques malgré les produits dont nous nous sommes copieusement enduits. Il y a ici peu de restes de temples, mais de magnifiques stèles dont certaines atteignent 10 mètres de haut. On baigne dans une atmosphère de jungle ; on ne transpire pas, on dégouline ! La faune est également riche : beaucoup d’oiseaux, des lézards « jésus christ » qui marchent sur l’eau et petites grenouilles.
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
site de Quirigua
Pour arriver au site, nous avons fait quelques kilomètres de piste au milieu de bananiers. La piste est bordée de hautes haies d’hibiscus sauvages. Au retour nous faisons un arrêt dans la coopérative de bananes. Les régimes sont emballés dans de grands sacs plastiques directement sur les arbres pour accélérer le mûrissement, éviter les insectes et préserver les ramasseurs des serpents verts qui sont paraît-il très agressifs. Les bananes trempent ensuite dans divers bains de pesticides et autres produits chimiques (il y a des têtes de mort partout) avant d’être chargées sur des camions pour partir à l’exportation. Objectivement, cela ne donne pas envie de consommer des bananes !
coopérative de bananes
coopérative de bananes
coopérative de bananes
coopérative de bananes
haie d'hibiscus
Sur la route de Puerto Barrios, nous nous arrêtons au restaurant Hibiscus, un restaurant en pleine cambrousse tenu par un français marié à une guatémaltèque et copain de Manuel. Il se met à pleuvoir, mais nous sommes installés au sec à regarder la végétation luxuriante et les colibris qui viennent se restaurer dans les fleurs. Excellent repas : soupe de haricots rouges avec crème fraîche et fromage, puis tortillas de blé avec plein de choses à mettre dedans (poulet, porc en sauce, guacamole, purée de haricots, riz, piment). On finit par un gâteau à la banane copieusement arrosé de rhum.
route vers puerto barrios
Rio hondo - Livingston
Le temps est très couvert, mais il ne pleut plus. A Puerto Barrios, nous laissons le gros de nos affaires dans le car avec Pedro qui nous retrouvera demain après midi et prenons place dans de petits bateaux à moteur (12 places) pour gagner Livingston qui est seulement accessible par l’eau. 40 minutes d’embruns et de tape-cul. La côte est magnifique, mais les bateaux vont trop vite pour pouvoir prendre des photos ! A chaque vague on décolle et on retombe lourdement sur les bancs en bois. Survol de cormorans et de pélicans en très grand nombre.
Puerto barrios
Puerto barrios
en bateau vers Livingston
 Livingston - Pélicans
Arrivée à Livingston. Les bateaux nous débarquent directement à l’hôtel villa Caribe, magnifique avec ses chambres donnant sur la mer (on a même un bout de pelouse et un hamac), sa grande piscine et son jardin tropical. Nous essayons les hamacs avant d’aller nous promener. C’est vraiment agréable d’être bercé par le petit vent de mer en regardant les pélicans qui se balancent sur les palmiers.
 Livingston - Hôtel villa caribe
 Livingston - Hôtel villa caribe
 Livingston - Hôtel villa caribe
 Livingston - Pélicans dans les palmiers
 Livingston - Hôtel villa caribe
 Livingston
 Livingston - Cormorans
Sympathique promenade dans Livingston. Impression de bout du monde. La population est en majorité noire (Garifunas), les maisons sont en bois avec de jolies galeries couvertes, elles sont peintes de couleurs vives. L’ensemble fait assez pauvre mais a beaucoup de charme. On ne croise pas de touristes, juste quelques baroudeurs qui visiblement sont arrivés là un jour et se sont installés. Livingston est au bord de la mer, à l’embouchure du Rio Dulce, l’eau n’est donc pas bleue. Elle est colorée par les eaux boueuses du fleuve. Certains vont quand même piquer une tête dans la mer, les autres optent plutôt pour la piscine. Jeux de ballons animés. Averse violente qui nous chasse de l’eau mais qui est heureusement de courte durée. Soirée libre. Nous choisissons un petit restaurant sympa, Happy Fish, où nous dégustons poissons et crevettes accompagnés de très bonnes Pina Colada, au son d’un orchestre local.
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston

Chacun sa façon de se reposer

 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
 Livingston
Nuit à l’Hôtel Villa Caribe à Livingston

 

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