Jour 2 : MARCHE DE KHLONG LAT MAYOM – CHINATOWN
Au réveil il ne pleut plus et le ciel est partiellement dégagé. On ne sait d’ailleurs pas bien si le reliquat de brume correspond à des nuages ou à de la pollution. Petit déjeuner-buffet au cinquième étage de l’hôtel. Le choix de mets est impressionnant et propre à satisfaire la clientèle très internationale de l’hôtel : plats thaïs, plats japonais, english breakfast et grand choix de brioches et autres viennoiseries. Sans avoir vraiment faim, je me laisser tenter par du japonais (sushis et soupe miso) et Patrice reste plus classique.
Poursuite de la balade à pieds le long des canaux.
Nains de jardin locaux
Nous circulons enfin au milieu du marché terrestre pour le plaisir des yeux, mais également celui de l’estomac. Nous nous régalons en particulier avec des palourdes farcies. Nous passons un moment devant un stand tenu par un kathoei (ladyboy ou shemale) qui fait le spectacle tout en servant une longue file de clients. J’ai même droit à une petite minauderie pour la photo.
Nous reprenons un taxi pour regagner le métro. Le chauffeur est plus âgé que celui de ce matin, il conduit tout aussi vite mais emprunte de nombreux raccourcis, si bien que la course ne nous coûte que 83 bahts. Cette fois nous descendons à la station de métro la plus proche de l’embarcadère de Sathorn sur le fleuve Chao Phraya qui traverse la ville. Comme il fait beau, nous optons pour le bateau touristique qui ne part que toutes les 30 minutes mais qui a l’avantage d’offrir un pont supérieur en plein air (et en plein soleil). Agréable promenade qui nous permet de découvrir les abords du fleuve.
Certaines maisons ont presque les pieds dans l’eau
Nous descendons au niveau du marché aux fleurs. J’achète un mini collier de jasmin que j’accroche à mon sac et qui va me parfumer tout l’après-midi. Les fleurs sont vendues en vrac mais également sous forme de compositions florales plus ou moins élaborées, probablement destinées aux temples et aux cérémonies.
En route vers chinatown, nous faisons un arrêt au temple Wat Liap (ou Wat Ratchaburana) qui brille de tous ses ors sous le soleil. Nous en faisons le tour, mais malheureusement il est fermé.
Malgré les embouteillages et la pollution on voit des écureuils dans les arbres, ainsi que de nombreux oiseaux notamment des géopélies zébrées (sortes de minuscules tourterelles) et des martins tristes.
Après une bonne bière fraîche au bar de la piscine, passage par notre chambre pour nous changer car une « tenue correcte est exigée » pour accéder au sky bar perché au 64ème étage de l’hôtel Lebua. Un petit quart d’heure de marche plus tard (avec quelques traversées de routes peu confortables), nous nous retrouvons au milieu de touristes attendant pour accéder au bar. Le personnel est strict : shorts, tongs et autre débardeur valent à ceux qui les portent d’être immédiatement refoulés. Dans un premier temps on nous accompagne dans un espace bar extérieur offrant une jolie vue (mais pas du tout celle à laquelle nous nous attendions). Une fois notre premier cocktail consommé, on nous emmène au deuxième bar, situé au niveau du restaurant et depuis lequel la vue est sublime et … où il faut prendre une deuxième consommation. Les cocktails sont très bons (à plus de 20 euros le verre, ils peuvent), la vue est magnifique, mais on a quand même un peu l’impression de s’être fait prendre pour des pigeons !
Retour à l’hôtel en évitant de nous faire écraser. Au passage nous réservons une table pour demain soir au Blue Elephant, un restaurant dans une école de cuisine thaï qui nous a été recommandé par un ami.