Jour 17 : Hvolsvöllur – Thörsmork
Bon petit déjeuner à l’hôtel, plus classique que les autres jours (viennoiseries, pastèque, bananes et sorte de grosses myrtilles sans goût). Nous faisons quelques courses au village de Hvolsvöllur puis nous abandonnons la voiture sur un parking de station service et nous prenons un bus 4×4 pour gagner notre destination du jour, Thörsmork (littéralement le « bois de Thor ») et le refuge d’Husadalur. Notre voiture ne permet à priori pas de prendre cette mauvaise piste qui traverse de nombreux gués.
Il a plu cette nuit. Ce matin un vent violent dégage le ciel et avec le soleil il fait une chaleur presque pénible dans le bus.
La piste pour Thörsmork traverse de beaux paysages (et nous avons la chance d’avoir du soleil ce matin)
Deuxième arrêt dans une lagune glaciaire dont le lac s’est effondré lors de l’éruption il y a deux ans de L’Eyjafjöll, le volcan du glacier Eyjafjallajökull. L’eau a été remplacée par des sables mouvants, une voiture aurait même récemment disparu à l’intérieur. Il va sans dire que nous restons à distance.
Au refuge d’Husadalur, nous nous installons dans un cabanon pour quatre. Deux paires de lits superposés avec des matelas nus. Si on veut drap, oreiller et couverture, il faut payer 3000 couronnes par personne ! L’agence ne nous a pas prévenus et donc nous n’avons pas pris de sac à viande. Nous choisissons quand même de dormir avec nos vêtements et de nous arranger comme ça pour la nuit avec des oreillers de fortune. Pique nique avant de partir en balade.
Après avoir remonté le lit de la rivière pendant quelques centaines de mètres, nous attaquons la deuxième boucle et là, ça se corse pour moi. C’est extrêmement pentu (on ne sait d’ailleurs pas si on a pris le bon chemin car il n’y a toujours aucune balise) et Patrice doit me guider pour que je ne sois pas pétrifiée par le vertige. Je suis accrochée à lui, regarde uniquement mes pieds et suis ses indications. Une vraie galère.
Ouf nous voilà sur un plateau !
Retour vers 19h30 au campement.
Nous mangeons au refuge. La salle est agréable et le repas plutôt bon : salades, poulet avec pommes de terre, gâteaux et café, le tout à volonté sous forme de buffet (3500 couronnes). La bière est à 1000 couronnes mais elle fait du bien. Patrice et Christian goûtent la gnole locale, le brennivin, sans être vraiment convaincus. Très beau ciel ce soir.
Nuit au refuge d’Husadalur