Jour 14 : Uyuni – San Pedro de Quemes

Mauvaise nuit avec mal au crâne carabiné pour moi car l’altitude et le vin ne font pas bon ménage ! Petit déjeuner bien sympathique à l’hôtel avec de bons oeufs au plat (ou brouillés) et du yaourt maison qui nous remettent sur pieds. Discussion avec le patron français qui envisage de revendre son hôtel en 2012 pour partir s’installer en Grèce ou en Crête.   Santos nous récupère à l’heure dite et nous partons vers le cimetière de locomotives d’Uyuni. Curieux toutes ces locomotives abandonnées, dont quelques très anciennes machines à vapeur.

Uyuni
Uyuni
Uyuni
Uyuni
Uyuni

Nous quittons Uyuni qui nous a laissée une impression bizarre : la ville n’est composée que de quelques bâtisses modestes et, si une partie de la population ressemble fortement à celle de Tupiza, il y a aussi une frange de population qui circule dans d’énormes 4X4 flambants neufs et dont le look « bling-bling » est tout à fait surprenant dans le contexte. La ville tire ses ressources du salar et du tourisme, mais, vu la proximité de la frontière chilienne, on peut imaginer qu’il y a également d’autres sources de revenus moins avouables.

Uyuni

Aujourd’hui nous allons gagner San Pedro de Quemes depuis Uyuni (à droite de la carte) en passant par le Salar, le plus vaste désert de sel au monde (150 kms sur 100)

Uyuni - San Pedro de Quemes
Premier arrêt dans une zone où le sel est exploité pour faire des briques. Le paysage est superbe avec tous ces tas de sel qui se reflètent dans l’eau. Quelques achats d’artisanat (dont des bougies en sel) puis nous continuons notre route jusqu’à une zone où le sel prend de curieuses couleurs ocres car l’eau (qui bouillonne d’ailleurs) est riche en soufre.
Uyuni Salar
Uyuni Salar
Uyuni Salar

Petit arrêt à l’hôtel de sel

Uyuni Salar
Uyuni Salar
Uyuni Salar
Uyuni Salar
Uyuni Salar
Uyuni Salar
Traversée du désert blanc jusqu’à l’île d’Incahuasi. Nous mangeons d’abord aux pieds de l’île (une bonne viande préparée par les soins de notre « cuisinière », avec pâtes, crudités et pommes en dessert) puis nous partons arpenter le lieu. Il faut payer un droit d’entrée de 30 bolivars par personne pour se promener sur ce curieux caillou planté au milieu du salar et recouvert d’énormes cactus. Magnifique. Paysage vraiment exceptionnel. Nous passons une bonne heure à nous promener au milieu des cactées. Il y a même des oiseaux qui nichent dans les cactus et des écureuils !
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi

C’est une des nombreuses « îles » qui sont comme posées sur le sel

Isla Incahuasi

Pique nique sympa entourés de cactus

Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi - Phrygile à tête noire
Isla Incahuasi
Isla Incahuasi - Phrygile à tête noire
Isla Incahuasi

Les cactus ont un aspect tellement duveteux que l’on est tenté de les toucher (pourtant ils piquent). 

Salar d'Uyuni
Salar d'Uyuni
Salar d'Uyuni
Salar d'Uyuni

Du sel à perte de vue

Salar d'Uyuni
Route de San Juan - Vigognes
Route de San Juan - Vigognes
Route de San Juan - Vigognes
Sur la route de San Juan (3760 m), nous croisons quelques groupes d’élégantes vigognes. Le vent se lève, il soulève le sable et forme de mini-tornades. A San Juan, nous essayons de visiter l’ancienne nécropole avec ses tombes en hauteur dont l’ouverture laisse voir les ossements des défunts. Assez intéressant, mais le vent est tellement violent, il soulève tant de sable qui nous fouette littéralement le visage, que nous sommes obligés d’écourter la visite et de nous réfugier dans la voiture.
Route de San Juan

Le sable recouvre par endroits la piste

Nécropole de San Juan
Route de San Pedro de Quemes
San Pedro de Quemes

Nous mettons enfin le cap sur San Pedro de Quemes, un bled paumé avec seulement quelques maisons, parmi lesquelles se trouve notre hôtel, l’hôtel de pierre. La construction domine la vallée et est assez jolie de l’extérieur.

Hostal de Piedra
Hostal de Piedra

Petite embrouille au niveau de la chambre. Après nous avoir accompagnés dans une grande chambre matrimoniale, on nous déplace dans une chambre avec deux petits lits, aux murs miteux et moisis, sous prétexte que l’autre chambre est déjà réservée! Patrice pique à juste titre une colère car il n’y a même pas de lampe de chevet (et impossible d’en avoir une, le taulier nous dégotte seulement une sorte de lampe torche)! C’est un peu un dialogue de sourds puisque nous ne maîtrisons pas l’espagnol. Comme sur notre réservation il était bien précisé « chambre matrimoniale », le patron finit par s’excuser et annonce qu’il nous offrira le vin au repas. Objectivement, la chambre a peu d’importance car, outre le fait que nous n’y passons qu’une nuit, notre principale préoccupation va être d’essayer utiliser l’eau chaude dans la micro tranche horaire pendant laquelle elle est disponible! Quand au chauffage, il ne fonctionne que de 18 à 22 heures, autant dire qu’à 22h il faudra être sous les couvertures.

San Pedro de Quemes
San Pedro de Quemes

Petite promenade pour voir le coucher de soleil sur les montagnes. Nombreux enclos de pierre dans lesquels les lamas sont rassemblés pour la nuit. Vu la température extérieure, ils se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Le vent fort nous transperce et nous fait écourter la sortie.

San Pedro de Quemes
San Pedro de Quemes
San Pedro de Quemes

De retour à l’hôtel, nous apprenons que chambre et repas du soir sont également prépayés pour notre chauffeur et notre mamita, mais on ne sait pas où ils sont partis et Santos est injoignable! Les seuls autres clients sont un couple accompagné d’un chauffeur et d’une cuisinière. Repas correct sur place : soupe de maïs, poulet en sauce avec riz et beignet de pommes en dessert. Le tout accompagné d’une demi bouteille de vin que nous offre le patron.

Nuit à l’Hostal de Piedra