NOTRE VOYAGE A MADAGASCAR

Deux semaines à MADAGASCAR en août-septembre pour découvrir le nord de la grande île en parcourant en 4X4 la RN6 puis en longeant en pirogue traditionnelle à partir de Nosy Be quelques dizaines de kilomètres de la côte Ouest, presque inhabitée.

ORGANISATION DU VOYAGE

 

 

Cette année nous n’avons pas pu prévoir nos vacances longtemps à l’avance et nous nous sommes donc directement adressés à une agence en France, pensant nous joindre à un petit groupe de voyageurs. Le circuit a été conçu par l’Agence lyonnaise Terres Oubliées à partir de l’un des voyages proposés sur leur site. Vu les difficultés pour trouver des vols à prix acceptable, il a fallu modifier le circuit et partir en milieu de semaine, si bien que nous avons choisi d’effectuer le voyage seulement à deux.

Nous sommes arrivés à Nosy Be depuis Paris via Mayotte et nous sommes repartis de Nosy Be vers Paris via la Réunion (Air Austral et Ewa).

La première partie de notre voyage s’est déroulée dans le nord de la grande terre, d’Ankify à Diégo-Suarez (et retour) en 4X4 par la RN6 qui n’a de « nationale » que le nom. Ce périple d’une dizaine de jours a été réalisé en compagnie d’un guide particulièrement sympathique et compétent, Jean-Yves (bonoiish@yahoo.fr), et d’un jeune chauffeur, Jimmy, à la fois très gentil et très à l’aise sur des routes pourtant difficiles.

Pendant la deuxième partie du voyage organisée par Alefa  nous avons longé pendant 4 jours la côte nord-ouest de Madagascar en pirogue traditionnelle, en compagnie de Fabien, Jamila et Abigaël qui ont assuré les déplacements du bateau et toute l’intendance avec beaucoup d’efficacité et de gentillesse

En pratique

Côté argent : prévoir des euros car il y a vraiment peu de possibilités de paiement avec une CB, sauf dans certains hôtels (du moins dans le Nord du pays). Le change (officiel ou non) peut se faire facilement à l’aéroport. Si vous optez pour du « non officiel » renseignez-vous à l’avance sur le taux de change en vigueur.

Le montant du visa au moment de notre voyage était de 25 euros par personne (à payer sur place en euros, à l’arrivée à l’aéroport)

Ne pas oublier d’emporter un bon produit anti-moustiques dans ses bagages. Même en hiver, ils sont bien voraces à la tombée de la nuit et, même si l’on prend un antipaludéen, ces charmantes bestioles peuvent transmettre d’autres maladies comme la dengue.

Prévoir également une lampe de poche ou une frontale, utile pour les coupures d’électricité, si vous bivouaquez ou encore pour circuler dans les grottes.

Vous trouverez dans les livres de route de Madagascar quelques idées de lecture, dans la rubrique côté cuisine un aperçu des habitudes alimentaires locales et également quelques oeuvres de street art dans la rubrique consacrée à ce thème.

BILAN DU VOYAGE

 

Nous avons trouvé le pays et ses habitants très attachants et nous gardons un très bon souvenir de ce voyage. Le nord de la grande île est assez peu touristique (à notre grande surprise), avec de beaux paysages, une flore d’une grande richesse et d’une grande diversité et une faune endémique qui ne peut laisser indifférent, en particulier les caméléons qui sont assez fascinants. Les amateurs d’oiseaux trouveront également leur compte. La réussite de notre voyage a également tenu à notre guide, Jean-Yves qui connait son pays sur le bout des doigts et qui a su nous le faire découvrir et apprécier. Les quelques jours en pirogue représentent quant à eux une expérience assez unique et magique : mer couleur émeraude, bivouacs sur des plages désertes, promenades à terre, snorkeling, le tout dans une ambiance très conviviale.

Si vous avez le choix, évitez de faire l’aller-retour sur la RN6 (un retour en avion économise de nombreuses heures de très mauvaise route).

Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité. Toutefois nous avions un guide pratiquement en permanence, nous ne sommes pas allés dans des grandes villes et nous ne nous sommes pas promenés seuls dans les marchés ni la nuit.

(Un peu de) Madagascar en quelques mots

Il y a plusieurs façons de dire « bonjour ». Dans le nord du pays, la plus usitée semble « Mbota tsara » mais nous avons également entendu « Salama » (Salam). Attention de façon générale on ne prononce par les voyelles terminales dans les mots malgaches.

Côté sport, on aime ici les combats de coqs (très populaires), le PMU, le football et également le morengy, une sorte de boxe à mains nues.

A Madagascar, les poulets finissent dans une casserole comme partout, mais vivent le plus souvent en liberté. D’où le distinguo entre le « poulet bicyclette » qui court devant les voitures et le « poulet fonctionnaire » qui est élevé en batterie.

Lorsque vous trinquez, n’oubliez pas de verser une petite goutte d’alcool sur le sol, « pour les ancêtres »

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