Jour 10 : Aus – Koiimasis

Le café est mauvais, mais il y a de quoi faire du café dans la chambre et c’est quand même agréable de boire quelque chose de chaud au réveil. Avec la lumière du soleil, la chambre est encore plus moche que hier : le sol de la salle de bains est rempli de tâches et en plus le lavabo est bouché !  Petit déjeuner assez moyen mais pendant lequel nous envoyons une série d’emails car la connexion risque d’être plus problématique ces prochains jours.

Chat du Klein Aus Vista

Le chat de la maison : assurément l’un des membres les plus sympathiques de l’hôtel

Aus - Koiimasis

Aujourd’hui nous abandonnons totalement le goudron

Nous n’avons que de la piste à parcourir, d’abord la C13, vers le nord, puis la minuscule D707 vers l’Ouest (en fait elle est minuscule sur notre carte mais c’est une piste sableuse droite et en bon état). Les paysages sont magnifiques avec une chaine de montagnes à droite (massif du Tirasberge) et des dunes rouges sur la gauche (parc du Namib Naukluft). Nombreux arrêts car les points de vue sont juste incroyables et la couleur presque irréelle. Nous croisons quelques rares vaches (il y a vraiment peu de choses à manger), mais aussi des oryx et des oiseaux, autours chanteurs et crécerelles aux yeux blancs.
Piste C13
Piste C13
Piste C13

La seule maison que nous allons croiser aujourd’hui au bord de la route

Piste C13
Piste C13
Piste D707
Piste D707

Sur la piste D707

Piste D707
Piste D707 - Autour chanteur
Piste D707
Piste D707

Une boîte aux lettres ??  mais pas de maison en vue !

Piste D707
Piste D707
Piste D707
Piste D707 - Crécerelles aux yeux blancs
Piste D707
Piste D707
Depuis la piste nous nous engageons sur un chemin privé en direction de la ferme Koiimasis. Il y a encore 20 kms à faire en franchissant diverses clôtures que nous refermons avec soin derrière nous. Troupeaux d’oryx et de springboks, mais aussi vaches : tout le monde semble cohabiter en bonne intelligence sur les terres de notre « fermier » et de ses voisins. Le paysage est toujours aussi somptueux et nous arrivons vers 14h après nous être arrêtés de nombreuses fois pour prendre des photos.
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Piste vers la ferme Koiimasis
Installation dans une très jolie chambre, vaste, propre avec une déco très sympa : tout le contraire de hier. Nous prenons un petit café sur place avant de partir pour une grande promenade à pieds dans la propriété. Nous faisons une boucle d’une dizaine de kilomètres qui nous emmène près de l’élevage d’oiseaux exotiques du propriétaire (perroquets, perruches, bengalis), de la ferme avec poules, pintades, canards, pigeons et faisans. Nous longeons ensuite l’enclos à chevaux, croisons des vaches, contournons les autruches. En longeant la colline rouge, nous apercevons des oréotragues, ces sortes de chamois africains très élégants avec leurs oreilles veinées de noir, et des damans qui nous observent à l’abri des rochers. Les paysages sont toujours aussi beaux et prennent des couleurs dorées avec le coucher du soleil. Très agréable balade.
Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis

Vue de notre terrasse

Ferme Koiimasis

Le bric-à-brac du propriétaire

Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis

Les amas de rochers abritent de nombreux cactées

Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis

Les vaches n’ont guère d’herbe à se mettre sous la dent

Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis

Elevage d’autruches

Ferme Koiimasis
Ferme Koiimasis

Un nid de républicain sociaux, ces petits passereaux qui vivent en groupe dans d’énormes nids aux multiples entrées

Ferme Koiimasis

Nous sommes seuls dans le lodge avec un autre couple, ce qui est certainement lié à l’éloignement et à l’isolement de cet hébergement. Le propriétaire est allemand et il a tout construit lui même avec les gens qui travaillent sur la ferme.  Le personnel parle à peine l’anglais, mais cela ne nous a pas empêchés d’avoir tous les renseignements dont nous avions besoin. Bon repas sur place : pain perdu à la tomate, ragoût d’oryx avec carottes et riz, crème vanille-chocolat en dessert. Avant de regagner nos pénates, nous faisons un peu de lecture sur les serpents locaux. Cela fait froid dans le dos car entre la puff adder (vipère heurtante), les différents cobras et le mamba noir, cela fait un éventail considérable de serpents mortels qui vivent dans les parages. Heureusement que l’hiver ils sont à priori moins actifs !

 Nuit à la Koiimasis farm (www.ranch-koiimasis.com)

Jour précédent : J9                                                                  Jour suivant : J11